Machines Martin

Certains d'entre vous ne connaissent peut être pas bien ce document édité en 2006 sous la direction de Monsieur Andréas Koopmann, alors à la direction du groupe Bobst.

Certains de nos dirigeants seraient bien inspirés de le relire attentivement, notamment  la page 5.

Chacun peut se rappeler que Monsieur Andréas Koopmann à quitté le groupe Bobst en 2009, en raison de désaccords profonds avec le comité de direction.

Sur le lien, un article du journal Suisse « 24 heures » détaillant les évènements, dont suivent quelques extraits :

«M. Koopmann a contribué à la modernisation du groupe et est un des meilleurs CEO que nous ayons rencontrés dans le secteur de l’ingénierie», constate dans son commentaire l’analyste d’Helvea, Alessandro Migliorini, s’inquiétant du départ de ce Suisse plurilingue de 58 ans, ingénieur EPFZ, entré chez Bobst en 1982 en tant que responsable de la production aux Etats-Unis et dont le parcours dans – et autour – de l’entreprise n’est pas le fruit du hasard. Et de poursuivre en soulignant que «sans les mesures prises par lui et son management, Bobst se trouverait actuellement dans une situation difficile».

Pluie d’éloges
L’entreprise vaudoise sort en effet d’un programme de gestion des coûts qui lui a notamment permis d’inscrire 2007 au rang des années records. Un niveau de résultat qui ne devrait pas être battu avant quelques années, a annoncé celui qui ne cesse de répéter avec conviction que supprimer des postes de travail, c’est détruire la valeur de l’entreprise.

La discrétion de cette «personnalité romande très influente», comme le définit le syndicaliste Yves Defferard, en prendra un coup: les éloges pleuvaient hier. Convaincu de l’importance de la cohésion sociale, mais aussi des vertus de la concurrence, Andreas Koopmann s’en va alors même que les valeurs qu’il incarne retrouvent des couleurs dans le monde des affaires. Nul doute qu’il en fera profiter d’autres entreprises. Après une «pause». Lui qui s’est identifié quatorze ans durant à une «boîte» qui a notamment fait de la formation une de ses raisons d’être. Même en période de crise? «Ce ne sera pas moi qui déciderai, mais couper dans la formation, c’est du «court-termisme» et le «court-termisme» n’appartient pas à la philosophie du groupe», confiait encore hier celui qui a prêté son visage pour la libre circulation des personnes et qui s’est engagé dans Swissmem, l’organe faîtier du secteur des machines. Lui qui est aussi administrateur de Nestlé – pour mieux connaître un autre maillon de la chaîne de valeur de son secteur – et bientôt du Crédit Suisse. «Il apportera, salue Yves Defferard, son humanité au monde bancaire qui en a bien besoin.»

Chacun pourra noter que le départ de Monsieur Koopmann s’est rapidement fait sentir, jusque chez Martin, quand a la ligne managériale.

EDIT:Le site de Bobst ayant évolué, le code de conduite est en Anglais exclusivement.

Notre entreprise a disparu, seul nos machines subsistent!